Weekly Update 23-29.09.2014

Weekly Update 23-29.09.2014

23 – 29 September 2014
Cordoba Foundation of Geneva

1) LIBYA

» 29.09.2014: UNSMIL’s Ghadames Conference: Much Ado for Nothing?

Despite the fact that UNSMIL’s press release was clear in saying that the national dialogue meeting, which took place Monday in Ghadames, was a preliminary one aimed at confidence-building measures (an immediate cease-fire), the news reports were quick to reach the premature conclusion that an agreement for a cease-fire was reached in Ghadames. This prompted the Libyan Dawn Operations Room in Tripoli to announce that they were not consulted on the matter and that as far as they were concerned there was no such agreement. UNSMIL’s conference in fact convened 22 parliamentarians representing the two main warring factions (Libyan Dawn in Tripoli and Hafter’s Libyan Dignity in Tobruk). Sources close to the GNC in Tripoli said that Mr. Leon Bernardino, UNSMIL envoy, should have invited those who control the situation on the ground i.e. members of the GNC or Omar Al Hassi government, rather than parliamentarians who, although they have boycotted Tobruk’s parliament, do not talk on behalf of the masters of Tripoli at the present. While a second round of the UNSMIL dialogue is scheduled for after the Eid Al Adha celebration, Algiers said that it is preparing to convene, in October, an inclusive Libyan dialogue that would be limited to the Tobruk’s representatives, and not include Qaddafi era figures. Rachad Ghanouchi confirmed in an interview with a Lebanese newspaper that he had conducted a number of consultation meetings with the different actors and stakeholders of the Libyan crisis in order to bring them to the Algiers dialogue.

http://www.libyaherald.com/2014/09/29/ghadames-confererence-calls
http://www.aps.dz/algerie/11725

2) TUNISIA

» 23-29.09.2014: Al Islah Party’s Alliance with the National Independence Party

Jabhat Al Islah, a Salafi party, has announced that it will enter the upcoming legislative elections under joint lists with the National Independence Party (NIP), the latest political party to be formed in Tunisia. Announced at a press conference on 7 September, NIP said it is a centre-right party, which strives to safeguard the revolution and defend the aspirations of the poorer classes and marginalised regions. Sif Allah Bouzayda, president of NIP, said that Islam is a component of the party’s identity. NIP is believed to be made up of members of the dissolved League for the Defence of the Revolution (LDR), formed in 2011, and considered then as the “militant” arm of Ennahdha. LDR were dissolved in early 2014 as a result of the national dialogue deals that led to the ratification of Tunisia’s constitution. This Islah Party-NIP alliance, in 19 legislative constituencies, might be the result of a 3-year process of rapprochement between Al Islah and the disenchanted youth groups that were close to Ennahdha, but not members of it. Rached Ghannouchi told a Lebanese newspaper that he is confident Ennahdha would win the upcoming 26 October parliamentary elections.

https://www.facebook.com/video.php?v=800973073278640
http://www.al-akhbar.com/node/216572

3) EGYPT

» 23-29.09.2014: Al-Sissi à l’ONU

Un débat sur les performances d’Abdel Fatah al-Sissi a lieu en Egypte à l’occasion des cent premiers jours de son règne. Le parti de la liberté et de la justice des Frères musulmans a ainsi publié un rapport soulignant que « l’Egypte était retombée une fois encore dans l’âge de la corruption, de la régression, du vol et du pillage des ressources du pays ». Selon un rapport du Réseau arabe de l’information des droits de l’homme, des violations de la liberté de pensée et d’expression ont eu lieu pendant les cent jours du pouvoir d’al-Sissi, pointant un nombre important de cas de censure et de confiscation. Parmi les critiques favorables, certains insistent sur le fait qu’al-Sissi a été capable de faire en une période de cent jours ce que personne n’avait réussi à faire, cela malgré la situation globale difficile affectée par les opérations terroristes et la détérioration de la situation sécuritaire des pays voisins, comme la Libye et la Syrie. On relève une stimulation de l’économie, notamment par le projet pour le nouveau canal de Suez. Or la situation économique est aussi un point attaqué par les critiques accusant ce gouvernement. On condamne également une négligence des questions sociales comme la santé, l’éducation et les transports. Par ailleurs, les militants des droits de l’homme montrent une grande inquiétude face au nombre de violations qui ont été perpétrées sous l’ère al-Sissi et sous celle de son prédécesseur Adli Mansour. On lit dans un rapport publié par Amnesty International que la torture est devenue endémique en Egypte, de même que les arrestations et les détentions arbitraires, « signes d’une détérioration catastrophique des droits de l’homme depuis le coup d’Etat contre Mohammed Morsi.

Par ailleurs, le discours d’Erdogan à l’ONU a aggravé les relations déjà très tendues entre le Caire et Ankara.

Lien(s) pour plus d’information :

http://www.bbc.com/news/world-middle-east-29178076
https://www.middleeastmonitor.com/blogs/politics/14296
http://thecairopost.com/news/125522/editors-choice/100-days-of-sisi-for-most-egyptians-stability-trumps-human-rights
http://www.amnesty.org/en/news/egypt-anniversary-morsi-ousting-2014-07-02
http://www.reuters.com/article/2014/09/25/us-egypt-turkey

4) YEMEN

» 23-29.09.2014: La prise de Sanaa

Suite à la prise de Sanaa, les Yéménites restent sont le choc. Beaucoup d’observateurs attribuent la chute de Sanaa à l’alliance que l’ancien président Ali Abdallah Saleh aurait conclue avec les Houthis pour se venger de ceux qui ont participé à la révolution de 2011. Ils décrivent ces derniers événements comme un coup d’Etat militaire pour en finir avec les islamistes, comme cela s’est déjà passé en Egypte et en Libye. La reddition du pays aux Houthis est considérée comme une trahison des forces politiques et militaires. En effet, les forces de sécurité et l’armée se sont retirées sans opposer de résistance et les Houthis ont ainsi pu saisir le siège du gouvernement et la banque centrale.

Quant aux Houthis, ils considèrent leur action comme une révolution contre l’injustice et le gouvernement corrompu. Leur chef, Abdelmalik al-Houthi rassure les autres forces politiques, notamment le parti islamiste Islah, en se montrant prêt à la réconciliation et au partage du pouvoir. Cependant, certains Yéménites voient cette offre comme une manipulation politique, surtout du fait qu’alors que le groupe signait un accord de paix et de participation politique avec le gouvernement et les forces politiques yéménites en présence de l’envoyé de l’ONU Jamal Bin Omar, il attaquait en même temps les bureaux du gouvernement et prenaient d’assaut la capitale.

Des médias saoudiens accusent le président Abd Rabo Hadi de s’être mis d’accord avec les Houthis et dénonce sa faiblesse. Par contre, la presse de Saleh se réjouit du sort du parti Islah et des notables de la tribu Ahmar qui ont vu leur siège et leurs maisons réciproquement vandalisées par les Houthis.

Lien(s) pour plus d’information :

http://www.irinnews.org/report/100653/yemen-deal-brings-little-solace
http://www.dohainstitute.org/release/7d2fc883-9c89-4361-93ad-2972d09c7a09


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