Le rôle des systèmes de valeurs dans la résolution des conflits

Le rôle des systèmes de valeurs dans la résolution des conflits

Comprendre, dimensionner correctement et respecter le rôle des systèmes de valeurs dans la transformation des conflits permet d’éviter de sur- ou sous-estimer leur importance. L’objectif est de mieux comprendre l’interaction entre les questions tangibles du conflit et les systèmes de valeurs qu’ils soient religieux ou séculiers.

Traduit par CPI de la version originale en anglais publiée par le Center for Security Studies (ETHZ) dans CSS Perspectives politiques, Vol. 9/9, novembre 2021 (https://bit.ly/3N0oy7W).

Par Abbas Aroua, Jean-Nicolas Bitter, Simon J. A. Mason

Comprendre, dimensionner correctement et respecter le rôle des systèmes de valeurs dans la transformation des conflits permet d’éviter de sur- ou sous-estimer leur importance. L’objectif est de mieux comprendre l’interaction entre les questions tangibles du conflit et les systèmes de valeurs qu’ils soient religieux ou séculiers.

Traduit par CPI de la version originale en anglais publiée par le Center for Security Studies (ETHZ) dans CSS Perspectives politiques, Vol. 9/9, novembre 2021 (https://bit.ly/3N0oy7W).

Points clés

Le problème

Le rôle des systèmes de valeurs religieux ou séculiers dans les conflits peut être sur- ou sous-estimé. Ces deux tendances peuvent entraver la transformation des conflits. Accorder une importance excessive peut conduire à une déconnexion des questions tangibles du conflit (par exemple, la situation économique, les droits de l’homme, le cadre juridique et institutionnel), tandis que donner une importance insuffisante peut conduire à un manque de compréhension de la façon dont les acteurs donnent un sens à ces questions tangibles du conflit.

Analyse du conflit

L’analyse appropriée du conflit est essentielle. Le triangle Attitude / Comportement / Contradiction est une façon structurée de le faire. Même lorsque des contradictions tangibles sont considérées comme les principales « causes sous-jacente » – c’est-à-dire le manque d’opportunités socio-économiques, la mauvaise gouvernance et les violations des droits de l’homme – le fait de considérer attentivement le rôle des attitudes peut aider à aborder les contradictions et les comportements du conflit.

Réinterprétation

Un changement d’attitude précède souvent la décision d’un acteur de cesser de recourir à la violence. Cela peut nécessiter une (ré)interprétation ou une relecture des systèmes de valeurs de l’acteur, même si les systèmes de valeurs eux-mêmes ne changent pas. De tels processus d’interprétation impliquent souvent une exploration des nombreux moyens pratiques que les acteurs peuvent utiliser pour atteindre leurs objectifs, qui sont autant d’options restant dans le système de valeurs de l’acteur. Ce travail nécessite une connaissance du système de valeurs et du contexte.

Tierces parties

Les artisans de la paix locaux et internationaux peuvent jouer des rôles complémentaires. Pour être efficaces, ils doivent être perçus comme honnêtes, justes et impartiaux par les acteurs du conflit.


Il n’y a pas de « conflit religieux », de « conflit environnemental » ou de « conflit économique » en tant que tel, car un conflit est toujours multiforme, multicausal et façonné par de multiples interactions au sein d’un système. La nature socialement construite et subjective de ce qui est considéré comme l’élément moteur ou la « cause sous-jacente » d’un conflit constitue un autre défi lorsqu’on cherche à comprendre et à traiter les conflits et à prévenir la violence. En effet, les conflits impliquent souvent un désaccord sur leurs causes. Les parties au conflit ont souvent chacune une opinion différente sur les « causes sous-jacentes », qui souvent diverge à son tour de celle des tiers – c’est pourquoi de nombreux médiateurs essaient d’éviter tout simplement le terme « cause sous-jacente ». Cet imbroglio – la complexité des interactions causales, ainsi que l’enchevêtrement du subjectif et de l’objectif dans l’analyse des conflits – a conduit à des situations dans lesquelles les systèmes de valeurs – qu’ils soient séculiers ou religieux – sont souvent sous-estimés ou surestimés.

Dans un scénario où le rôle des systèmes de valeurs est sous-estimé, un acteur est susceptible de considérer des facteurs tangibles tels que la pauvreté, la mauvaise gouvernance, l’insécurité physique et l’absence de l’Etat de droit comme les « causes sous-jacentes » du conflit. Par conséquent, la prise en compte des systèmes de valeurs religieux ou séculiers dans le cadre de la résolution de ces conflits peut être perçue comme non pertinente, voire contre-productive, car cela conduirait à ignorer les véritables « causes sous-jacentes » du conflit, à savoir les facteurs tangibles, matériels et empiriquement mesurables. Certaines politiques occidentales et séculières visant à prévenir la violence et à résoudre les conflits se caractérisent par cette tendance.

En revanche, dans un scénario où l’on surestime le rôle des systèmes de valeurs, un acteur est susceptible d’adopter un point de vue essentialiste, selon lequel les systèmes de valeurs sont considérés comme l’élément moteur du conflit, indépendamment du contexte donné, des enjeux tangibles du conflit et de la réalité de la gouvernance auxquels les différentes communautés sont confrontées. La thèse du « choc des civilisations » de Samuel Huntington en est un exemple, mais certaines approches religieuses de consolidation de la paix reflètent également cette tendance.

Dans ce qui suit, nous examinons une des options possibles d’aborder le rôle des systèmes de valeurs dans la transformation des conflits et la prévention de la violence. Notre objectif est de clarifier l’interaction entre les systèmes de valeurs et les causes tangibles des conflits, évitant ainsi de surestimer ou sous-estimer l’un ou l’autre de ces facteurs. Nous étudierons également comment les systèmes de valeurs peuvent être (ré)interprétés et comment cela peut affecter le travail sur les « causes sous-jacentes » tangibles du conflit. Ces « causes sous-jacentes » tangibles ont, par exemple, été soulignées dans le « Plan d’action pour la prévention de l’extrémisme violent » du secrétaire général des Nations Unies de 2015. Ce plan a présenté en détail les conditions propices à l’extrémisme violent et le contexte structurel de celui-ci, et a pointé du doigt plusieurs mobiles récurrents, notamment : le manque d’opportunités socio-économiques, la mauvaise gouvernance, les violations des droits de l’homme et de l’État de droit, et les conflits prolongés et non résolus. Travailler avec les systèmes de valeurs permet de compléter les politiques basées sur de telles analyses plutôt que de les remplacer.

Le triangle Attitude-Comportement-Contradiction

Le triangle « Attitude-Comportement-Contradiction » de Johan Galtung est un outil d’analyse de conflit utile pour traiter du rôle des systèmes de valeurs ainsi que d’autres facteurs dans l’analyse de conflit. Ce triangle est un cadre permettant d’organiser les informations qui découlent de l’écoute des acteurs du conflit. Chaque cas est unique, mais les catégories analytiques permettent de concentrer l’attention sur certains aspects. Le triangle indique les relations d’interdépendance entre trois aspects du conflit : Attitudes, Comportement, et Contradiction qui interagissent de diverses manières. A titre d’exemple, les Contradictions (ex. des objectifs contradictoires, des « causes sous-jacentes » tangibles ou une structure sociale favorable au conflit) peuvent entraîner un changement d’attitude (ex. agressivité, haine, extrémisme) des parties au conflit, ce qui peut influencer leur comportement (ex. un recours à la violence). Si le conflit n’est pas transformé de manière pacifique, l’interaction Contradiction-Attitudes-Comportement peut à son tour exacerber la contradiction initiale et en produire de nouvelles (un cercle vicieux).

Cependant, l’existence de la contradiction (les « causes sous-jacentes » tangibles) ne conduit pas nécessairement ou de manière déterministe à un conflit violent ouvert. Le conflit peut rester latent jusqu’à ce qu’au moins une partie au conflit prenne conscience de la contradiction. Cette prise de conscience est conditionnée par le système de valeurs au sein duquel les parties au conflit évoluent. Le système de valeurs d’un acteur façonne l’ensemble des croyances qui donnent un sens et un but à la vie. Elles impliquent l’ensemble des principes qui régissent la vie, notamment en ce qui concerne la relation et l’interaction avec les autres. Le système de valeurs, qui peut être religieux ou séculier, est sujet à l’interprétation des individus et des groupes dans des situations spécifiques et pratiques.

Par exemple, il est plus facile dans un système de valeurs égalitaire pour les parties au conflit de prendre conscience de la contradiction que représente le manque d’égalité des chances socio-économiques que dans un système de valeurs non égalitaire qui légitime et justifie un système de classes/castes. Plus un système de gouvernance est formé par différents systèmes de valeurs – par exemple, en ce qui concerne les rôles de genre ou les différentes conceptions de la relation entre la religion et l’État – plus les différents acteurs percevront la violence structurelle et les « causes sous-jacentes » tangibles du conflit et y répondront de manière différente. En outre, au sein d’un même système de valeurs (religieux ou séculier), il existe diverses interprétations de ses textes fondateurs qui peuvent conduire à un régime plus autoritaire ou plus démocratique.

Ainsi, le système de valeurs (et son interprétation pratique) façonne – mais ne définit pas de manière déterministe – à la fois la perception d’une contradiction et le degré de conscience de celle-ci. Il conditionne également la manière d’exprimer cette prise de conscience et de formuler les griefs qui en découlent, ainsi que le mode de réaction à la contradiction (les « causes sous-jacentes » tangibles). Par conséquent, pour les mêmes « causes sous-jacentes », la réaction des individus et des groupes peut différer selon les systèmes de valeurs ou selon les interprétations au sein d’un même système de valeurs. C’est là que réside un fort potentiel pour la prévention de la violence et la transformation des conflits.

Implications pour la transformation des conflits

Si l’objectif final est de prévenir la violence et d’œuvrer en faveur d’une paix durable, il existe alors, selon Adam Curle, trois approches complémentaires, qui peuvent toutes bénéficier de la mise en œuvre du triangle « Attitude-Comportement-Contradiction ». Ces trois approches partent du principe que les groupes violents ne sont pas automatiquement des psychopathes ou des criminels, mais qu’ils répondent éventuellement à des griefs en lien avec des « causes sous-jacentes » tangibles. Le comportement de ces groupes vise donc à éliminer les « causes sous-jacentes » tangibles telles qu’ils les perçoivent.

1) L’approche de plaidoyer et de sensibilisation vise à favoriser la prise de conscience de l’asymétrie du pouvoir, de la violence structurelle et de l’injustice, même si l’une des parties n’est pas encore prête à discuter avec l’autre. La sensibilisation aux injustices ne dépend pas uniquement de faits « objectifs ». La prise de conscience et la perception de ce qui est considéré comme « injuste » dépendent du système de valeurs des acteurs.

2) L’approche confrontationelle contre l’injustice et la violence structurelle est légitimée dans presque tous les systèmes de valeurs, souvent en mettant clairement l’accent sur la confrontation non violente, comme par exemple les manifestations pacifiques de masse. Toutefois, la plupart des systèmes de valeurs légitiment également le recours à la force sous certaines conditions (ex. l’autodéfense). Travailler avec les acteurs armés sur l’usage religieusement légitime de la force peut aider à contenir la violence, même si ces acteurs ne respectent pas le monopole de l’État en matière d’usage de la force.

3) Approche de la recherche d’un consensus, qui implique le dialogue, la négociation et la médiation, vise à prévenir, gérer ou résoudre les conflits et, en fin de compte, à éliminer les « causes sous-jacentes » tangibles et à modifier le contexte (par exemple, améliorer la gouvernance). Contrairement aux approches ci-dessus qui peuvent être unilatérales, dans le cadre cette approche, au moins deux acteurs doivent être prêts à se parler dans le but d’envisager de accords ou des actions de coopération. Si l’objectif est une transformation à long terme, les efforts doivent impliquer divers acteurs et respecter le principe d’inclusion, en faisant participer toutes les parties prenantes concernées (locales, régionales et internationales) et en incluant également les acteurs qui expriment des griefs et évoluent dans des systèmes de valeurs différents. Si par contre l’objectif est à plus court terme, pour contenir ou gérer la violence, l’approche consiste à prévenir et réduire la violence même si la contradiction et les « causes sous-jacentes » tangibles demeurent. Cette approche cherche à influencer indirectement (ou même directement) les groupes extrémistes violents afin qu’ils adoptent, dans les efforts qu’ils déploient pour éliminer les « causes sous-jacentes », une attitude et un comportement ancrés dans la non-violence, avec une prédisposition au dialogue chaque fois que cela est possible. Cette influence s’exerce sans modifier le système de référence et de valeurs de ces groupes, mais plutôt par le biais d’un processus d’interprétation tel que décrit ci-dessous.

L’importance de la (ré)interprétation

Tant pour la gestion à court terme que pour la transformation à long terme, discuter de l’interaction de la référence (système de valeurs) et de la contradiction (contexte, « causes sous-jacentes » tangibles) peut activer un processus d’interprétation sur la façon d’utiliser concrètement le système de valeurs pour atteindre l’objectif souhaité. Cette interprétation détermine les attitudes et, par conséquent, le comportement envers les autres.

Comment de telles réinterprétations se produisent-elles ? Un changement dans l’attitude et le comportement nécessitent un changement d’interprétation opéré par la relecture du système de valeurs qui lui-même n’a pas besoin d’être changé. Cela implique également de réévaluer le contexte et d’apprendre de ses propres expériences, réalisations et désillusions passées et de celle des autres. Cela pourrait fonctionner pour tout type de groupe actif basé sur n’importe quel type de système de valeurs comme référence, qu’il soit religieux ou séculier.

Examinons un exemple inspiré de la tradition juive. Parfois, la distinction entre « la fin des temps » et « avant la fin des temps » est utile, car il peut y avoir des lectures plus souples de ce qui est considéré comme légitime dans l’avant la fin des temps, par rapport à ce qui est considéré comme légitime dans la fin des temps envisagée. Par exemple, les disciples du rabbin Abraham Isaac Kook (1865-1935) considèrent qu’il est de leur devoir religieux d’œuvrer activement (i.e. avant la fin des temps) à la création des conditions qui permettront la rédemption totale (i.e. la fin des temps), en contrôlant et en colonisant par exemple l’ensemble du territoire ou en faisant prendre conscience aux Juifs à grande échelle du caractère inséparable de la nation et de la religion juives. Cependant, comme nous sommes dans l’avant la fin des temps, des réinterprétations plausibles pourraient prétendre qu’il existe des alternatives à la souveraineté politique exclusive et totale sur la terre comme moyen de progresser vers la fin des temps et qui satisfont toujours les valeurs fondamentales et la progression vers cette fin des temps. Ces alternatives pourraient comprendre des exemples d’un domaine non territorial, comme l’éducation, créant ainsi plus d’espace pour d’autres acteurs ayant des valeurs différentes.

Dans ce qui suit, nous explorons une approche de réinterprétation concernant le monde musulman. Prenons l’exemple des conflits qui peuvent surgir à propos de la relation entre la religion et l’État ou en lien avec la démocratie dans le monde musulman. Dans le Coran (42:38), le principe de la concertation entre les membres de la communauté concernant les affaires publiques (Choura) est clairement énoncé. Mais la manière dont ce principe est mis en œuvre dans un contexte particulier est une question d’interprétation. De toute évidence, les mécanismes de concertation au 21me siècle sont différents de ceux appliqués aux premiers temps de l’Islam et ont beaucoup de similitudes avec le processus démocratique.

Dans la tradition islamique, le processus d’interprétation est appelé ijtihad, ce qui fait référence à l’interprétation des textes fondateurs de l’Islam et à la déduction de règles jurisprudentielles dans un contexte spécifique. L’imam Ibn Qayyim al-Jawziyya (1292-1350) définit l’origine, la voie et le but. Il est évident qu’à partir d’une même origine (référence), il existe différentes manières (possibilités d’interprétation) d’atteindre le même but recherché. La voie, sujette à interprétation, doit servir le but et être conforme à la référence. Si le moyen est une action armée, il doit être conforme au droit religieux de la guerre (comparable au Droit International Humanitaire). La conformité à la norme de référence est appelée wassatiya, le contraire est appelé ghuluw (extrémisme).

Les acteurs confessionnels engagés dans le changement social et politique peuvent être intransigeants dans leur fidélité à la référence et au discours qui l’accompagne (radicalité ou orthodoxie) mais flexibles dans la manière d’atteindre l’objectif si plusieurs options leur sont proposées. La radicalité n’est pas l’extrémisme.

L’interprétation/ijtihad n’est pas ouverte à tout le monde. Elle requiert une légitimité et une expertise. C’est la fonction et le devoir des savants musulmans reconnus et crédibles (gardiens de l’orthodoxie religieuse). La (ré)interprétation peut être le fruit d’authentiques délibérations internes entre des savants affiliés ou proches des groupes activistes. Elle peut également être assistée par une tierce partie qui doit maitriser la référence et le contexte et être perçue comme honnête, juste et impartiale par les acteurs. Cependant, la (ré)interprétation obtenue par médiation ne peut être réalisée que si les médiateurs remplissent les conditions suivantes : 1) Respecter le fait que les acteurs soient fidèles à leur référence ; 2) Accepter leurs objectifs légitimes ; 3) Écouter leur description du contexte (discours) et reconnaître leurs doléances ; 4) Générer des options en collaboration avec eux et leur faire découvrir le champ des possibles.

Un processus de (ré)interprétation réussi conduira à un changement d’attitude et de comportement au niveau de l’individu et du groupe, puisque les membres du groupe et le groupe dans son ensemble opèrent dans un cadre légal et religieux façonné par des juristes (fuqaha) et des savants (ulama) religieux crédibles. Toute action sur ce cadre aura en fin de compte un impact sur le comportement individuel et collectif et sur tout effort visant à donner un sens aux « causes sous-jacentes » tangibles et à les traiter.

Lectures complémentaires

Jean-Nicolas Bitter and Owen Frazer, “The Instrumentalization of Religion in Conflict”, CSS Policy Perspectives 8/5 (2020). Cet article met en garde contre une utilisation trop rapide de l’argument de « l’instrumentalisation de la religion ».

Abbas Aroua, “Transforming Religious-Political Conflicts: Decoding-Re¬coding Positions and Goals”, Politorbis 52, (2011). Cet article clarifie l’interaction entre les facteurs religieux et politiques dans la transformation des conflits.

Alistair Davison, “Engaging Credible Religious Leaders in the Prevention of Extremism and Extreme Violence – our Methodology”, Cordoba Peace Institute, June 2018. Cet article clarifie la nécessité de travailler avec des érudits crédibles pour l’interprétation/ijtihad.

Simon J. A. Mason, “Local Mediation with Religious Actors in Israel- Palestine”, CSS Analyses in Security Policy 281, (2021). Cet article explore la manière dont les médiateurs locaux opèrent en Israël-Palestine.

Les auteurs

Abbas Aroua, Directeur fondateur de Cordoba Peace Institute – Genève (CPI).

Jean-Nicolas Bitter est conseiller principal sur la religion, la politique et les conflits au Département fédéral des affaires étrangères. Les opinions exprimées ici reflètent ses opinions personnelles et ne sont pas celles du DFAE suisse.

Simon J A Mason, Centre d’études sur la politique de sécurité (CSS) ETH Zürich, travaille au sein du programme Culture et religion en médiation (CARIM, une initiative du CSS ETH Zürich et du DFAE suisse).

 

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