The Cordoba Update 14/2016

The Cordoba Update 14/2016

8th – 22th August 2016
Cordoba Foundation of Geneva

The bi-weekly CORDOBA UPDATE is the product of continuous monitoring work, carried out by the Cordoba Foundation of Geneva team. By analysing and reporting on key events and trends in the Foundation’s areas of interest, we aim to draw readers’ attention to pertinent developments in North Africa, the Sahel, West Asia and Europe, which are not always covered in ‘mainstream’ media.

In addition to sharing news from these four regions, the Cordoba Update is an opportunity for the Foundation to provide regular updates on its publications, events and other developments.

In line with the programmes and projects funded by partners of the Cordoba Foundation of Geneva, updates and information are included under the following themes:

  • Islamist-Secular relations;
  • Transition and Political participation;
  • Relations between communities of different ethnic, cultural and religious affiliations;
  • Violent extremism and the war on terror;
  • The Cordoba Foundation of Geneva in the media;
  • General information.

For questions and/or feedback regarding the content and form of the Cordoba Update, please contact Sarah Franck: sarah.franck@cordoue.ch


Le CORDOBA UPDATE est un bimensuel qui présente le travail continu de suivi réalisé par l’équipe de la Fondation Cordoue de Genève. Par l’analyse des événements et tendances qui concernent les domaines d’intérêt de la Fondation, nous visons à attirer l’attention de nos lecteurs sur les développements pertinents en Afrique du Nord, dans le Sahel, en Asie de l’Ouest et en Europe, une actualité qui n’est pas toujours couverte dans les médias dits ‘traditionnels’.

Outre le partage de l’actualité de ces quatre régions, le « Cordoba Update » est un moyen pour la Fondation de fournir des mises à jour régulières sur ses publications, événements et autres développements.

En accord avec les programmes et projets financés par les partenaires de la Fondation Cordoue de Genève, les mises à jour et informations concernent les thèmes suivants :

  • Relations islamistes-séculiers ;
  • Transition et participation politique ;
  • Relations entre communautés de différentes affiliations ethniques, culturelles et religieuses ;
  • L’extrémisme violent et la guerre contre le terrorisme ;
  • La Fondation Cordoue de Genève dans les médias ;
  • Information générale.

Pour des questions et / ou des commentaires concernant le contenu et la forme du Cordoba Update, veuillez contacter Sarah Franck : sarah.franck@cordoue.ch

ISLAMIST-SECULAR RELATIONS / RELATIONS ENTRE SÉCULIERS ET ISLAMISTES

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TRANSITION AND POLITICAL PARTICIPATION / TRANSITION ET PARTICIPATION POLITIQUE

Mali, 17.08.2016 : La police tire sur des manifestants, le bilan est de 1 mort et plusieurs blessés

Mercredi 17 août 2016, une manifestation pacifique a tourné au drame à Bamako. Les heurts qui ont opposé des représentants des forces de l’ordre à des manifestants venus protester contre l’arrestation d’un activiste et chroniqueur radio, Mohamed Youssouf Bathily, dis « Ras Bath », apprécié pour ses « piques acerbes » contre le pouvoir en place à Bamako. Ces heurts sont survenus sur l’avenue Cheikh Zayed de Bamako, aux abords du tribunal de la commune 4 où se déroulait le procès de l’activiste et chroniqueur.

La police qui aurait vite fait un usage excessif de grenades lacrymogènes et de munitions blanches pour faire face aux manifestants a été débordée. Au lendemain des heurts, le dernier bilan faisait état d’un mort (par asphyxie) et de 17 blessés, dont au moins 3 grièvement.

Cette situation « quasi- insurrectionnelle », selon les propos d’un activiste politique malien, en dit long « sur l’état de la mauvaise gouvernance, l’incertitude politique, l’absence d’une cohésion sociale ajoutée à un marasme économique ambiant », éléments qui accentueraient les incertitudes pesant sur l’avenir du Mali.

Liens pour plus d’informations :
http://maliactu.net/manifestation-au-mali-la-police-nie-les-accusations
http://maliactu.net/mali-mali-le-chroniqueur-et-activiste-ras-bath-libere
http://maliactu.net/manifestation-au-mali-la-police-nie-les-accusations
http://maliactu.net/mali-legarement-dun-pouvoir-politique-aux-abois
http://maliactu.net/mali-pour-trouble-a-lordre-public-me-mamadou-i-konate

RELATIONS BETWEEN COMMUNITIES OF DIFFERENT ETHNIC, CULTURAL AND RELIGIOUS AFFILIATIONS /
RELATIONS ENTRE COMMUNAUTÉS DE DIFFÉRENTES AFFILIATIONS ETHNIQUES, CULTURELLES ET RELIGIEUSES

Mauritanie, 20.08.2016 : Lourdes peines contre des militants anti-esclavagistes

Jeudi 18 août, la cour criminelle de Nouakchott a condamné treize militants anti-esclavagistes à des peines allant de trois à quinze ans de prison ferme. Tous issus des groupes ethniques haratines (anciens esclaves) et négro-mauritaniens, ils sont affiliés à l’organisation « Initiative pour la résurgence du mouvement abolitionniste » (IRA, non reconnue). Ils sont accusés d’avoir brutalisé des éléments de la police, lors d’une manifestation organisée le 29 juin dans un quartier populaire de Nouakchott. La police qui voulait déloger, par la force, un squat occupé depuis de longues années par des familles haratines, a été prise de court par la réaction des habitants, d’habitude résignés. Des dizaines de policiers ont été blessés, un véhicule brulé et des biens saccagés.

Aussitôt pointée du doigt par les autorités, l’IRA avait décliné toute responsabilité dans ces émeutes. Néanmoins, la police a arrêté certains dirigeants de l’organisation présents à Nouakchott, leur faisant endosser la responsabilité des violences.

Les chefs d’accusation suivant ont été présentés devant la justice : rébellion, usage de la violence, attaque contre les pouvoirs publics, attroupement armé et appartenance à une organisation non reconnue. Les défenseurs – dont des organisations internationales – rejettent ces accusations, expliquant que les militants ont été arrêtés entre le 30 juin et le 9 juillet chez eux ou sur leur lieu de travail.

Lundi 1er août, à la veille de l’ouverture du procès, seize organisations de défense des droits de l’homme, mauritaniennes et internationales, avaient publié un communiqué demandant que toutes les charges soient abandonnées et les mis en cause libérés. Les accusés affirment avoir été sauvagement torturés par la police pour leur extorquer des aveux. Ils dénoncent le refus du juge d’exiger une expertise médicale pour attester ou infirmer les allégations de torture à leur encontre. Un communiqué de l’IRA a en outre accusé le gouvernement d’exercer « un racisme d’Etat et d’instrumentaliser la justice pour faire taire les voix des opprimés et des victimes du système ».

Selon des observateurs locaux, les lourdes peines prononcées, notamment contre ceux que l’on appelle communément « l’aile négro-mauritanienne de l’IRA », viseraient à dissuader tout rapprochement entre les militants des causes haratines et négro-mauritaniennes contre le système dominant dans le pays.

Lien pour plus d’informations :
http://www.lemonde.fr/international/article/2016/08/20/prison-ferme
http://www.cridem.org/C_Info.php?article=687857
http://www.cridem.org/C_Info.php?article=687824
http://www.cridem.org/C_Info.php?article=687820
http://fr.essirage.net/node/896
http://elhourriya.net/fr/node/1106
http://lecalame.info/?q=node/4415

France-Europe, 22.08.16 : L’Europe divisée face à la question de la laïcité

Les récents incidents qui ont eu lieu à Sisco, Corse (FR), viennent remettre en question, une nouvelle fois, le concept de « laïcité à la française » et la notion de vivre ensemble. Les médias étrangers ont rapidement réagi à ces évènements, ce qui témoigne du bouleversement que ces derniers ont provoqué au niveau européen et international.

La ville de Sisco, située dans la commune de Haute-Corse, a été marquée la semaine passée par des affrontements entre plusieurs individus. Ces affrontements ont, au départ et dans la plupart des médias, été apparentés à un conflit autour du burkini. Le Figaro rapporte que les heurts auraient en effet éclaté après que des touristes auraient tenté de prendre en photo des femmes se baignant en burkini.

En réalité, selon le Procureur de la République de Bastia, Mr. Nicolas Bessone et selon le Huffington Post, il s’agirait en réalité d’une « bagarre de territoire » ou d’un « conflit de voisinage ». Ce différent met donc la lumière sur ce vêtement, le burkini, alors que ce dernier est au cœur de polémiques et d’interdits, notamment à Nice et à Marseille. Lundi 22 août, le tribunal administratif de Nice validait en effet l’interdiction de cette tenue de bain.

Cette décision et les déclarations politiques qui se sont multipliées suite aux échauffourées ont choqué l’opinion européenne et les réactions outre-Atlantique ont été nombreuses. Selon the New York Times, le burkini serait perçu comme une menace à l’identité « à la française » alors que, selon ce quotidien, « forcer l’assimilation » ne ferait que renforcer les pratiques « communautaristes » plutôt que les contenir. Le Chicago Tribune rapporte quant à lui les propos de Marwan Muhammad, directeur exécutif du centre contre l’islamophobie en France, postulant que le burkini est plus un marqueur de libération que d’oppression car il permet l’entrée de la femme dans l’espace public et notamment dans des espaces auparavant perçus comme menaçant l’intégrité féminine. Hervé Lavasse, Secrétaire de la Ligue des Droits Humains pour la région Cannes Grasse, cité par The Guardian, remet quant à lui la question de la laïcité au cœur du débat en soulignant que cette dernière devrait garantir à tous les citoyens à la fois la liberté de conscience et la liberté religieuse.

Aborder la question du voile et de ses interdictions est difficilement géré par les médias. En témoigne deux articles parus dans Le Temps, l’un questionnant la légitimité du débat actuel autour du burkini alors que le deuxième adopte une démarche que l’on pourrait qualifier de pédagogique en présentant aux lecteurs un aperçu « en trois minutes » des différents types de voile. Dans son émission 28 minutes, Arte souligne le danger de focaliser le débat sur cette question qui s’est notamment envenimé à la suite de déclarations politiques pouvant être qualifiées de critiquables. La déclaration de Jean Pierre Chevènement demandant aux musulmans de France plus de « discrétion » a en effet été relayée par les médias du monde entier et suscité de vives réactions. Marine Le Pen, leader du mouvement Front National, a notamment exprimé son « dégout » pour un tel vêtement sur des plages qui, selon elle, sont celles de « Bardot et Vadim », en référence au film Et Dieu Créa la Femme (1956).

A ce propos, le sociologue et historien Jean Baubérot, spécialiste de la laïcité, déclara récemment à la Radio Télévision Suisse (RTS) qu’il est important que la France trouve enfin un équilibre entre liberté de conscience et liberté dans l’espace public car la laïcité doit permettre et faciliter la coexistence. Il précisa également que la crispation européenne sur la question de la laïcité – de récentes mesures ont été prises à ce sujet en Allemagne et en Suisse notamment – est plus dû à une « peur de l’autre », que les citoyens européens se doivent de surmonter, qu’à un rejet de la laïcité en tant que telle. Selon lui en effet, la laïcité serait en péril à partir du moment où elle deviendrait elle-même « autoritaire » ou « contre religion ».

Liens pour plus d’informations :
http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2016/08/15/01016
http://www.huffingtonpost.fr/2016/08/18/sisco-petite-ville-corse
http://www.huffingtonpost.fr/2016/08/22/burkini-tribunal-interdiction
http://www.nytimes.com/2016/08/19/world/europe/frances-burkini-bans
http://www.chicagotribune.com/news/opinion/chapman/ct-burkini-france
https://www.letemps.ch/monde/2016/08/22/burqa-hijab-difference
https://www.letemps.ch/opinions/2016/08/12/interdire-burqa-un-debat-piege
http://sites.arte.tv/28minutes/fr/maren-ade-polemique-autour-des-signes-religieux
http://www.rts.ch/play/radio/forum/audio/pourquoi-leurope-se-crispe-t-elle-au-sujet-de-la-lacite
https://foreignpolicy.com/2016/08/23/brigitte-bardot-vs-the-burkini-france-burqini-ban

VIOLENT EXTREMISM AND THE WAR ON TERROR / EXTRÉMISME VIOLENT ET LA GUERRE CONTRE LA TERREUR

Egypt, 08.06.2016: Repression and Incompetence of Sisi are stoking the Next Uprising

Following recent talks concerning increases in electricity prices and Egypt’s initial US$12 billion deal with the International Monetary Fund, Abdel Fattah al-Sisi said in a speech Saturday that the Egyptian economy has long suffered, given the country’s history with wars in the 1950s and 1960s. He added that terrorism and corruption have been additional burdens on the Egyptian economy.

According to The Economist’s “The ruining of Egypt,” the repression and the incompetence of Abdel-Fattah al-Sisi are stoking the next uprising. It added that “Sisi cannot provide lasting stability. Egypt’s political system needs to be reopened. A good place to start would be for Mr Sisi to announce that he will not stand again for election in 2018.”

Meanwhile, human rights deterioration continues in Egypt. The Cairo Institute for Human Rights Studies announced the cancelation of its annual summer school on human rights on Saturday amid an ongoing state crackdown on rights-based work in Egypt. In addition, following 13-year-old Ahmed Mahmoud’s boat journey to Lampedusa, Italy, to seek medical treatment for his younger sibling, Egypt’s foreign ministry spokesman urged the family to treat their sick son in Egypt, saying the country always welcomes its citizens and provides medical care for them.

Links for more information:
http://www.madamasr.com/news/sisi-2011-revolution-negatively-affected-egypts-economy
http://www.madamasr.com/news/economy/egypt-reaches-initial-us12-billion-agreement
http://www.economist.com/news/leaders/21703374-repression-and-incompetence-abdel-fattah-al-sisi
http://www.cihrs.org/?p=18890&lang=en
http://english.ahram.org.eg/NewsContent/1/64/239275/Egypt/Politics-/Egypt-govt-urges

Nigéria, 23.08.2016 : L’armée annonce avoir blessé le chef de Boko Haram et tué plusieurs commandants de l’organisation

Si la nouvelle se confirme, c’est un succès majeur pour l’armée nigériane dans sa lutte contre le groupe armé violent Boko Haram.

En effet, mardi 23 août 2016, Le porte-parole de l’armée nigériane, Sani Usman, a annoncé, ce 23 août, qu’une unité de l’armée de l’air nigériane aurait « mortellement blessé » le 19 août 2016, au cours d’un raid aérien mené contre le bastion du groupe armée armé à référence religieuse, Boko Haram, dans la forêt de Sambisa (nord-est du Nigeria), Abubakar Shekau, commandant de Boko Haram.

Selon le Porte-parole, trois autres commandants de Boko Haram, Abubakar Mubi, Malam Nuhu et Malam Hamman seraient, eux, décédés et plusieurs autres chefs militaires du mouvement blessés.

Pour rappel, l’armée nigériane avait déjà annoncé, plusieurs fois, la mort de Abubakar Shekau et certains de ses lieutenants mais ces derniers finissent toujours par réapparaître à travers des enregistrements vidéo et audio organisés par les services de communication du groupe.
Pour rappel aussi, début août 2016, l’organisation du prétendue Etat islamique (OEI), à laquelle Abubakar Shekau avait prêté allégeance en mars 2016, avait désigné un nouveau chef de Boko Haram, son ancien porte-parole Abou Moussab al-Barnaoui.

Une semaine plus tard, Abubakar Shekau réaffirmait son leadership dans une vidéo dans laquelle il assurait faire « une responsabilité personnelle » du combat « contre le Nigeria et le monde entier ».

Enfin, l’annonce de cette « victoire » de l’armée nigériane a été faite au moment où le secrétaire d’Etat américain John Kerry se trouvait dans la région pour évoquer la lutte contre Boko Haram, dont la violence aurait fait depuis 2009 plus de 20 000 morts et 2,6 millions de déplacés.

Liens pour plus d’informations :
http://www.cridem.org/C_Info.php?article=687865
https://fr.news.yahoo.com/nigeria-visite-john-kerry
https://fr.news.yahoo.com/nigeria-chef-boko-haram

La Haye-Bamako, 21.08.2016 : Un ex-combattant malien devant la CPI

Ahmad Al Fagi Al Mahdi, ancien chef combattant au sein des organisations violentes à connotation religieuse qui avaient occupé le nord Mali, en 2012, a comparu devant la Cour pénale internationale (CPI) à La Haye. Alors chef de la « Hisba » (police des mœurs) à Toumbouctou, occupée par des éléments de l’Aqmi et de Ançar Dine, il est accusé d’avoir ordonné et participé à la destruction des mausolées, classés au Patrimoine mondial de l’humanité, à Tombouctou. L’intéressé a plaidé coupable et exprimé des regrets qui ont suscité une grande polémique aussi bien au Mali qu’à travers le monde.

Après la lecture des charges Ahmad Al Faqi Al Mahdi a affirmé :« Votre Honneur, j’ai le regret de dire que tout ce que j’ai entendu jusqu’à présent est véridique et reflète les événements », et il ajouta : « je plaide coupable ». Il reconnut avoir, entre le 30 juin et le 11 juillet 2012, « dirigé intentionnellement des attaques » contre neuf des mausolées de Tombouctou et contre la porte de la mosquée Sidi Yahia.

Versé depuis son plus jeune âge dans l’étude du Coran, cet ancien directeur d’école, né vers 1975, est décrit dans la région comme un homme réservé devenu le « shérif de la ville », intransigeant sur les principes et prônant l’application de la charia. Adepte d’un islam rigoriste et proche disciple de Iyad Ag Ghali, chef de Ançar Dine, il s’était illustré par son intransigeance, selon des témoins qui ont vécu à Tombouctou au moment des évènement de 2012, quand les groupes armés violents à référence religieuse ont occupé le nord Mali pendant dix mois.

Arrêté au Niger suite à un mandat d’arrêt international émis contre lui par la CPI, puis transféré à la fin de l’année 2015 à La Haye, l’accusé a également demandé pardon aux habitants de Tombouctou et au peuple malien, selon son avocat.

Haut lieu de savoir et de rayonnement intellectuel, Tombouctou avait connu la gloire au XVème siècle, devenant l’un des plus grands centres islamiques dans le Sahara et au Sahel. Les mausolées profanés en 2012 en étaient le témoin « éternel » selon les populations de la zone. Les personnages vénérés enterrés dans les mausolées valent à Tombouctou son surnom de « Cité des 333 saints » qui, selon des experts maliens de l’islam, sont considérés comme les protecteurs de la ville.

« Attaquer et détruire les sites et les symboles culturels et religieux de communautés est une agression sur leur histoire », a affirmé à l’AFP la procureure Fatou Bensouda : « aucune personne ayant détruit ce qui incarne l’âme et les racines d’un peuple ne devrait pouvoir échapper à la justice ».

Les juges ont quant à eux indiqué que le procès devrait durer environ une semaine. L’accusation et défense prononceront leurs déclarations liminaires alors que le jugement et la condamnation suivront à une date ultérieure.

A Bamako, des ONG se félicitent de la tenue de ce procès « symbolique ». Le secrétaire général de l’Association malienne des droits de l’Homme, Bakary Camara, venu à La Haye pour assister aux audiences appela Fatou Bensouda, procureure de la CPI, à « continuer ses enquêtes sur les autres crimes qui ont été perpétrés ».

Liens pour plus d’informations :
http://maliactu.net/cpi-un-jihadiste-malien-plaide-coupable-dans-un-proces-inedit
http://maliactu.net/tombouctou-un-jihadiste-demande-pardon-pour-la-destruction-des-mausolees
http://maliactu.net/mali-la-face-sombre-de-cheikh-ag-aoussa-brille-trop-de-lor-vole
http://www.essor.ml/2016/08/ahmed-al-faqi-al-mahdi-devant-la-cpi-un-repentir-sans-sincerite
http://mali-web.org/nord-mali/proces-dal-faqi-le-procureur-nexclut-pas-leventualite-dautres-poursuites

EVENTS

Workshop of the Third Sahel Platform, Caux (CH), July 2016

From July 18 to 20, 2016, the Cordoba Foundation of Geneva, in collaboration with the Swiss Federal Department of Foreign Affairs, held its third Sahel Platform to consolidate the projects of peace promotion in the Sahel region. The meeting took place in Caux, and brought together religious leaders and others in civil society involved in the promotion of peace across the region. Participants attended from Mali, Chad, Niger, Nigeria and Mauritania. The meetings were held in a spirit of trust and mutual respect under the Chatham House rule, and this enabled the participants to speak freely. A further Platform will be held in 2017.


The views and perspectives contained in the Weekly Update are from individual contributors and external sources, and do not necessarily reflect the opinions or position of the Cordoba Foundation of Geneva. The links are neither intended as an endorsement of particular publications nor the only source for the updates, but to connect to information in the public domain, for those interested in background or further details.

 

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